Eqilibre

taiji quan & qi gong

" Calme comme la montagne, mouvant comme le fleuve et la rivière "


Qu'est-ce que le taiji quan ?

Le taiji quan [tai chi chuan] (1) appartient à la grande famille des arts martiaux chinois, et plus précisément au courant appelé « école interne du poing »(nei jia quan), d’inspiration taoïste. L’expression taiji quan est couramment traduite par « poing – ou boxe – (quan) du faîte (ji) suprême (tai) », en référence à la poutre faîtière de la maison, symbole du principe premier, universel et omniprésent dans le taoïsme. Dans le même esprit, on peut aussi traduire l’expression par « poing de la polarité suprême », la notion de « pôle », lieu de cette polarité suprême, renvoyant à l’instant où yin et yang sont encore unis.

Bien éloigné de la simple « gymnastique douce » hélas parfois enseignée tant en Occident qu’en Chine, le taiji quan est un des arts martiaux les plus riches et les plus puissants, en ce qu’il privilégie l’utilisation du souffle vital qi [chi], par rapport à la force musculaire li, qui lui est en quelque sorte subordonnée. Et pour diriger et utiliser correctement le qi, le pratiquant fera appel à l’intention yi. Ainsi, par l’utilisation harmonieuse de ces trois composants, qi, li et yi, le taiji quan est un art de vie complet :
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• Il constitue un excellent exercice de santé, qui peut être pratiqué à tous les âges, car il sollicite de manière douce et efficace l’ensemble du corps – muscles et articulations –, développe l’énergie vitale, diminue le stress grâce au travail de relâchement qu’il nécessite, apaise et clarifie le mental par la concentration qu’il implique.
• C’est un art martial non violent, non agressif, en harmonie avec les lois naturelles. Privilégiant l’énergie vitale plutôt que les muscles, il est efficace quels que soient l’âge et la force physique.
• L’application des principes du taiji quan dans la vie relationnelle permet de désamorcer la plupart des conflits en réagissant correctement face aux agressions verbales et psychologiques.
• Pour ceux qui le désirent, le taiji quan peut prendre la forme d’une voie spirituelle, basée sur les enseignements des grands maîtres taoïstes tels Lao Zi et Zhuang Zi.

La forme la plus courante du taiji quan se pratique à mains nues. Il s’agit d’enchaîner un certain nombre – variable selon les écoles – de mouvements codifiés d’attaque et de défense.
Parallèlement à l'exécution de cette routine, le pratiquant s'exerce au travail avec partenaire (tests, applications martiales,...), ainsi qu'au maniement des armes traditionnelles telles l'épée, le sabre, ou encore la lance.


Un peu d'histoire
Le style Yang (2) enseigné dans notre école fut créé par Yang Luchan (1799 -1872), combattant redoutable, surnommé « l’invincible ».
Après sa mort, son art se transmit de génération en génération au sein de la famille Yang. D’abord limité aux seuls membres de la famille et à quelques disciples choisis, l’enseignement se démocratisa peu à peu, sous des formes plus ou moins simplifiées. C’est ainsi qu’à côté de l’art traditionnel de Yang Luchan et de ses héritiers, on trouve aujourd’hui différents styles, de qualités très variables.

L’enseignement dispensé dans notre école se veut fidèle au style traditionnel préservé au sein de la famille Yang.



Notre enseignement
Nous enseignons le style traditionnel de la famille Yang. On distingue :

Le nei gong
Sous ce terme très général sont regroupés toute une série de travaux portant sur l’énergie interne. Ils sont inséparables de l’apprentissage du taiji quan. Nous pratiquons :
• des exercices d’échauffement (ji ben gong) et de relâchement (song shen wu fa),
• des travaux portant sur les postures (zhan zhuang) et l’énergie (qi gong).


Le taiji quan
Nous pratiquons :
• un enchaînement lent à mains nues (tao lu) de 37 mouvements,
• le maniement du sabre et de l’épée,
• des exercices avec partenaire : enchaînement (da lu), « mains collantes » ou « poussée des mains » (tui shou), tests d’efficacité et applications martiales.
Vos professeurs se rencontrent régulièrement dans un but d’enrichissement mutuel, et participent chaque année à des séminaires internationaux, garantissant ainsi la pérennité d’un taiji quan authentique.


Le ding bu quan
Forme de la "boxe statique".
Dans cet exercice, les pieds restent fixe, il n'y a pas de déplacement.
L'accent est mis sur l'enracinement, la circulation du "qi".
La pratique du ding bu quan aide les pratiquants à se concentrer sur le perfectionnement de leurs techniques sans la complexité des déplacements, ce qui est bénéfique tant pour les débutants, qui apprennent ainsi à bien exécuter les mouvements que pour les pratiquants avancés, qui peuvent ainsi affiner leurs techniques.



1: Il existe plusieurs manières de transcrire les caractères chinois. Nous adoptons le système de romanisation pinyin (nous vous faisons grâce des accents toniques), qui est le plus « officiel » et le plus répandu actuellement. Les anciennes transcriptions les plus courantes sont indiquées entre crochets [].
2: « Yang » est ici un nom de famille (par ailleurs fort répandu en Chine), qui n’a rien à voir avec les concepts de yin et de yang développés dans le taoïsme.



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